III] Les corrections au stade expérimentales


1) Implantation de rétine
Cette prothèse est composé d'une caméra digitale installée sur des lunettes et reliée à un microprocesseur (situé dans la poche du patient) qui est lui même connecté à une batterie d’électrodes, et d'une puce placée à la surface de la rétine du patient, qui, en réponse aux informations enregistrées par la caméra, stimule électriquement les neurones encore vivants de la rétine, ceux qui forment le nerf optique.
On leur fournit les signaux que les anciens photorécepteurs leur transmettaient quand ils étaient encore actifs. Mais cette prothèse ne contient que 60 électrodes pour remplacer les 130 millions de photorécepteurs dont nous a doté la nature! D’où la nécessité de continuer à développer la prothèse. Actuellement, des équipes de l’Institut de la Vision travaillent sur une prothèse à 600 électrodes.
On obtiendrai alors une capacité de lecture et une reconnaissance des détails de l’environnement, mais on ne pourra jamais parler de vision normale.
Seules les rétinopathies pigmentaires peuvent bénéficier de ce premier type de prothèse placée sur la rétine.
Les six patients aveugles ont été capables de détecter la lumière, d'identifier des objets dans leur environnement, et même de percevoir les mouvements après l'installation de la prothèse.